Un élève braqueur, trahi par son numéro WhatsApp

Avec un de ses amis, Frédéric va braquer et dépouiller une dame, devant le portail de son domicile. Il en tire 50.000 FCFA et divers objets de valeur. Mais les 02 compères ne s’arrêtent pas là. A l’aide du téléphone de la dame, ils entreprennent d’arnaquer les proches de cette dernière.

230.000 FCFA de plus, c’est ce que les braqueurs vont réussir à escroquer aux proches de la victime, en leur envoyant des messages pour solliciter de l’aide. mis en confiance car les messages sont envoyés avec le numéro de la dame, ces derniers se sont exécutés.

C’est en tentant d’escroquer 100.000 F à un autre proche de la dame, que l’élève braqueur se fera alpagué. Le numéro que Frédéric utilisait pour recevoir les dépôts de mobile money suite à ses arnaques, est un numéro WhatsApp. Quand le braqueur a changé de numéro WhatsApp, le monsieur qu’il tentait d’arnaquer a reçu une notification lui indiquanT que son contact venait de changer de numéro WhatsApp. Il pouvait ainsi voir le profil du délinquant, notamment sa photo de profil et son nom.

la police n’avait plus qu’à cueillir le malotru, parfaitement reconnaissable avec ses dreads locks sur la tête.

Selon nos confrères des Editions Le Pays, l’accusé a été condamné par le tribunal a 5 ans de prison dont 02 ans fermes et une amende de 1.000.000 FCFA. Frédéric, est âgé de 22 ans et est élève en classe de 3ème. Devant le juge il a assuré que c’est son ami qui était l’auteur de tout ceci et que lui n’avait reçu que 40.000 FCFA.

La victime quand a elle a soutenu que c’est bien Frédéric qui s’est précipité sur elle alors qu’elle venait de stationner devant son portail. « Je pensais qu’il venait m’aider à ouvrir le portail et je l’ai salué gentiment…mais il a coupé le contact de ma voiture et retirer la clé. Ensuite il a pris mon sac et est parti... » a t-elle raconté devant le tribunal.

Il est vrai que le 2ème braqueur n’a pas encore été appréhendé mais Frédéric quand à lui devra mettre ses études entre parenthèses afin de gouter aux douceurs de la Maison d’arrêt et de Correction de Ouagadougou (MACO), pendant 02 ans.

Emmanuel Yaméogo

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