L’épouse du Lieutennat-Colonel Emmanuel Zoungrana: « mon mari n’a rien à voir avec ces accusations…
L’ex commandant du 12ème régiment d’Infanterie Commando basé à Ouahigouya est encore sous les verrous. Il est détenu depuis le 27 décembre 2022 alors qu’il venait de jouir de seulement 10 jours de liberté. Le Lieutennat-Colonel Emmanuel Zoungrana est encore accusé de tentative de coup d’Etat. Pour son épouse, c’est un acharnement.
« Mon époux est révolutionnaire et travailleur. Cela dérange beaucoup de personnes. » C’est ce que Mme Zoungrana a confié à nos confrères de l’Observateur Paalga. elle ajoute que leur domicile familial a été régulièrement surveillé par des drones dont certains étaient armés.
« La bravoure et la droiture sont les seuls crimes de mon mari« , explique l’épouse du lieutenant-Colonel qui balaie du revers de la main, cette accusation de tentative de coup d’Etat. Selon elle , l’unité Mamba, basée à Ouahigouya ne peut se déplacer jusqu’à Ouagadougou pour faire un coup d’Etat, sans être répéré.
« Depuis son arrestation je n’ai pu voir mon mari qu’une seule fois« , précise aussi Mme Zoungrana. Et concernant le téléphone qui aurait été retrouvé dans la cellule du lieutennat-Colonel Zoungrana, son épouse s’inscrit complètement en faux. il s’agirait de manigances car selon elle son mari n’aurait jamais détenu ce téléphone.
Il faut dire que le Procureur militaire n’a pas donné plus de précisions depuis l’annonce de l’arrestation du lieutenant-Colonel Zoungrana pour tentative de coup d’Etat. Mme Zoungana dit craindre que tout ceci ne soit qu’une cabale montée de toute pièce contre son époux afin de l’écarter, voire même l’éliminer. Peut-être aurons nous bientôt des éléments tangibles de preuves de la part du procureur, qui viendront donner plus d’éclairage sur la question.
Rappelons que le domicile du Lieutennat-Colonel Emmanuel Zoungrana a été encerclé le 27 décembre 2022. La population sortie pour le soutenir a été dispersée à coup de gaz lacrymogène et le lieutenant-Colonel en compagnie de membres de sa famille a été escorté de son domicile à Pabré, jusqu’au Tribunal militaire à Ouagadougou. Il passera ensuite deux jours à la gendarmerie nationale de Paspanga avant d’être conduit à la maison d’arrêt et de correction des armées (MACA).
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