Guerre en Ukraine: des soldats français parlent de problème de matériels
Des confrères ont pu rencontrer des soldats français engagés en Ukraine et ils témoignent de grosses difficultés fassent aux assauts russes. Ces soldats qui font partie de la légion internationale, refusent d’être appelés MERCENAIRES. Selon l’un d’eux, surnommé DOC, le mercenaire touche un salaire beaucoup plus élevé à ce qu’il touche dans son propre pays, ce qui ne serait pas leur cas.
Doc et ses camarades réclament une entrée des troupes de l’OTAN dans la bataille, parce qu’il leur est de plus en plus difficile de s’en sortir.
« On se retrouve avec très peu d’appui aérien, d’engins blindés et même de personnel, dans une situation que nos anciens ont connu pendant la Seconde Guerre mondiale, poursuit Doc. Certains sont même repartis chez eux, parce que c’était trop pour eux, dans le sens de pas de soutien aérien. Il n’y a rien, donc c’était inconcevable qu’ils puissent rester comme ça, parce qu’ils ne sont pas habitués. On n’est pas formés à ce genre de combat, de se dire qu’on n’aura pas de support, quel qu’il soit. »
Ont-ils connu des pertes au sein de leur unité ? On ne le saura pas. Mais lorsqu’on lui demande s’il compte rester encore longtemps en Ukraine, voilà ce que Doc répond, avec un petit rire forcé : « Disons que pour le moment, je suis là. Et demain, on verra, parce qu’ici, l’avenir peut changer très très vite. Donc, je ne m’avance pas. » Un témoignage de DOC qui témoigne d’une grande démoralisation des troupes. Cette démoralisation est d’autant plus grande que les soldats ukrainiens comptaient sur les soldats étrangers, notamment français, mieux formés et mieux équipés.
Emmanuel Yaméogo
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