06 mois de Capitaine Ibrahim Traoré : le Burkina enfin sur les bons rails
Nous sommes maintenant en guerre. Il ne se passe plus un jour sans que les forces combattantes burkinabè ne neutralisent des terroristes. Ce sont parfois plusieurs repères terroristes qui subissent en même temps, les foudres des forces de défense et de sécurité, appuyées par les volontaires pour la défense de la Patrie.
Fini le temps de la passivité au sein des troupes. Ce sont les combattants burkinabè qui ont l’initiative. Terminé les moments sombres, des terroristes qui attaquaient les positions des forces de défense et de sécurité et qui s’en retournaient allègrement. Quand bien même il arrive que les positions des forces de défense et de sécurité soient attaquées, la riposte se fait cinglante et les terroristes en prennent toujours pour leur grade pour parler de façon triviale.
Capitaine Ibrahim Traoré en 06 mois, a enfin réussi à donner le courage et la confiance aux populations. Le nombre élevé des volontaires pour la défense de la Patrie (VDP) en est l’un des plus patents témoignages. Différents micros-trottoirs et publications sur les réseaux sociaux témoignent également du grand soutien populaire dont jouit le Capitaine Ibrahim Traoré. C’est une popularité comparable à celle de l’ancien Président Thomas Sankara en son temps. Certes le Capitaine Ibrahim Traoré connait des critiques et des opposants fieffés, mais c’était également le cas avec Thomas Sankara en son temps. Sous thomas Sankara, ses partisans étaient traités de jeunes sans responsabilité et sous le Capitaine Ibrahim Traoré, ils sont traités d’analphabètes et de moutons suivistes. La seule chose qui a véritablement changé c’est que les partisans du Capitaine Président Ibrahim Traoré, ont compris qu’il leur fallait protéger leur leader.
« Même si le capitaine Ibrahim Traoré veut se faire du mal à lui-même, il nous trouvera sur son chemin. » Cette boutade qui circule sur les réseaux sociaux, témoigne de l’engagement de populations parmi lesquelles l’on retrouve toutes les couches sociales et socio-professionnelles, qui soutiennent le Président et qui pour lui, mais aussi pour le pays, ont peur d’un destin inachevé à la Thomas Sankara.
Achats d’armes et de munitions, achats de drones et d’avions de combats, réorganisation de l’armée, L’armée de terre, l’armée de l’air et la Gendarmerie, organisées de sorte à quadrillé les 274.000 Km2 du Burkina, ce sont là des décisions hautement stratégiques qui ont apporté un avantage certain sur le théâtre des opérations. Si l’on ajoute à cela le recrutement massif de soldats et de VDP, on peut dire que le capitaine Ibrahim Traoré a murement réfléchi sa stratégie avant sa prise de pouvoir. Officier subalterne, il a l’avantage d’avoir un pied dans l’opérationnel et l’autre pied dans le stratégique. Une force qu’il a donc su mettre au profit du pays et des Hommes sur le terrain. « Avant les terroristes pouvaient nous attaquer et nous allons appeler les renforts en vain. Parfois le lendemain un avion passait faire la ronde, sans plus et repartait. Aujourd’hui, ce qui nous donne le courage, c’est que quand nous sommes attaqués, nous sommes sûrs que les renforts vont arriver vite avec une grande force de frappe… », nous explique un militaire.
« Nous avons libéré plusieurs localités mais les populations ne veulent pas retourner pour s’installer parce qu’elles ont peur. Chaque village veut un camp militaire mais cela n’est pas possible. », nous confie un autre militaire. Pour lui, le Burkina n’a jamais autant été sur le point de vaincre définitivement le terrorisme. Les services de renseignements fonctionnent de mieux en mieux, ce qui permet d’anticiper les actions des terroristes.
Celui qui a décidé de garder son salaire de capitaine au lieu de celui de Président, celui qui s’est installé à la primature, ancienne Présidence au lieu du grand Palais kossyam de Ouaga 2000, celui qui garde le treillis militaire au lieu de l’abacost ou du costume, le capitaine Ibrahim Traoré n’est certainement pas parfait mais il a assurément remis le Burkina Faso et son armée sur les rails et cela en 06 mois.
Emmanuel Yaméogo
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