Ils perdent 10 millions parce qu’ils ont voulu être solidaires des voisins
Le couple Bonkoungou, dont le mari est pharmacien, loge dans un quartier de la ville de Ouagadougou, avec bien sûr, des voisins. Lesdits voisins sont la famille Guigma. À force de se côtoyer, un jour, dame Bonkoungou voit le petit voisin, Abdourahim, et lui demande pourquoi il n’est pas allé à l’école. Il lui explique qu’il a été mis à la porte pour des impayés scolaires. Le couple décide alors de l’aider, et c’est ainsi qu’il devient comme un enfant adoptif de la famille. Il y faisait tous ses besoins, et ne manquait pas d’apporter à manger à ses géniteurs.
Il se trouve cependant que c’est celui-ci qui sera le fossoyeur du malheur de la famille Bonkoungou, puisqu’après avoir adopté l’enfant comme si c’était le sien, il va profiter de certaines occasions pour s’introduire dans la maison de ses bienfaiteurs, lorsque ceux-ci sont à l’église le dimanche.
Des v’ols ont d’abord eu lieu, puis, le pharmacien a demandé à une société de gardiennage d’envoyer des éléments pour la garde de son local. La société leur envoie sieur Konaté, qui, malheureusement va jouer le jeu du petit délin’quant. Il se contentait de le laisser entrer, puis celui-ci passe par la fenêtre pour s’introduire dans la maison et dérober de l’argent dans la chambre à coucher de ses bienfaiteurs. Quand il sort, évidemment qu’il donne des sommes de l’argent au vigile, avoisinant 200 à 300 000 FCFA.
05 millions de FCFA pour une tontine disparus
Toutes ces opérations se sont faites à plusieurs reprises, jusqu’au jour où dame Bonkoungou perd la somme de 05 millions de FCFA qu’elle avait gardé pour une tontine. Après donc ce dernier v’ol, la famille Bonkoungou mène des enquêtes et se rend compte que des vidéos sur Abdourahim et son grand-frère, Nouroudine, fait le buzz. Car ils sont souvent en bonne compagnie, commandent des marques de champagne assez cher dans des maquis, entre autres lieux de loisirs. Toute chose qui leur semble comme une alerte, puis, le petit Abdourahim est questionné par la famille qui avoue ensuite son forfait.Il a cependant demandé à la famille Bonkoungou de ne pas faire de mal à son père, car il n’est au courant de rien. Nouroudine, le grand-frère, a joué un rôle assez important dans cette affaire, car il a recelé des sommes qu’il a investi dans son commerce de vêtements. Outre cela, c’est lui aussi qui organisait les soirées bamboula.
Dans cette histoire, il se trouve aussi que l’affaire a été enrôlée depuis lors, et que Abdourahim, qui est mineur, vu qu’il n’a même pas 17 ans, a été entendu par le juge pour la enfants et mis sous placement en mars dernier. Les deux autres que sont Nouroudine, son frère, qui comparait pour recel, et Konaté le vigile, qui comparait pour complicité de v’ol, viennent en dernier pour clore cette affaire.
La société de gardiennage pointée du doigt
Le couple Bonkoungou, par la voix de son avocat, Me Dieudonné Bonkoungou, exige que la société de gardiennage assure le paiement de la somme de 10, 05 millions de FCFA, représentant le total de la somme subtilisée par intermittence. Le père Guigma demande pardon à la famille Bonkoungou, car il ne savait pas que son enfant, qu’elle a adopté, allait lui revenir lâchement. Il promet de rembourser la somme même si c’est jusqu’à la fin de ses jours.
Le procureur requiert cependant la peine de prison de 24 mois et une amende de 500 000 FCFA, le tout ferme, contre les deux comparants. Le délibéré est pour ce 24 avril 2023.
Image illustrative
A.SANFO de Zoodomail.com
www.topinfosplus.com