Les chefs d’état-major de la CEDEAO se réunissent pour parler d’une intervention armée au Niger
Les chefs d’état-major des pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se réunissent en session extraordinaire, ce mercredi à Abuja au sujet du coup d’Etat au Niger. Cette session extraordinaire va durer 72 heures. Elle prendra fin vendredi. Le but est de renforcer la pression sur les putschistes nigériens.
Les dirigeants de ladite organisation, avaient condamné dès les 1ère heures, le coup d’Etat au Niger. Ils ont donné également une semaine aux putschistes pour rétablir le pouvoir du président Bazoum.
La CEDEAO envisage une intervention militaire dans le pays, si l’ordre constitutionnel n’est pas rétabli d’ici le 6 août. L’ancien président nigérian Abdulsalami Abubakar, doit se rendre également au Niger ce mercredi. Il sera à la tête d’une délégation désigné à cet effet.
Le Burkina et le Mali ont affiché leur soutien aux nouveaux maitres de Niamey. Ils ont affirmé que toute intervention militaires pour rétablir le pouvoir de Mohamed Bazoum, serait une « déclaration de guerre ».
La Guinée aussi, a annoncé lundi soir, dans un communiqué de presse signé par le Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD), qu’elle refuse « d’appliquer ces sanctions illégitimes et inhumaines contre le peuple frère et les Autorités nigériennes ». Le pays exhorte la CEDEAO à revenir à de meilleurs sentiments.
Asmaho Tiemtoré
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