37e Conférence au sommet de l’Union Africaine : Le continent africain arrive en deuxième position en termes de nombre de conflits armés par région.

Les chefs d’État et de gouvernement des pays membres de l’Union Africaine se sont réunis à Addis-Abeba en Ethiopie à l’occasion de la 37e Conférence au sommet de l’Union Africaine. C’était ce week-end, afin de se pencher sur les crises qui se repends sur le continent.

La situation préoccupante de l’Afrique impose à l’institution panafricaine un nouveau regard sur la géopolitique continentale et qui appelle à la prise des mesures.

Le continent africain arrive en deuxième position en termes de nombre de conflits armés par région, selon un rapport de l’Académie de Genève sur le Droit international humanitaire et les droits humains avec plus de 35 Conflits armés non internationaux.

Des conflits dans lesquels « plusieurs groupes armés — luttant contre les forces gouvernementales et/ou les uns contre les autres — sont impliqués » à l’exemple du Burkina, Cameroun, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Éthiopie, Mali, Mozambique, Nigeria, Sénégal, Somalie, Soudan du Sud et Soudan. Nous précise le rapport.

C’est dans ce contexte de la forte insécurité que s’est tenue, les 17 et 18 février 2024 à Addis-Abeba, capitale de l’Éthiopie et siège de l’organisation panafricaine, la 37e Conférence au sommet de l’Union Africaine. Un sommet crucial, avec un tableau sociopolitique préoccupant qui affiche un agenda électoral des plus chargés. Au moins dix pays devront faire parler les urnes en 2024, avec notamment neuf élections présidentielles ou générales. Dans la perspective de tous ces rendez-vous électoraux, la 37e Conférence au sommet des chefs d’État et de gouvernement des pays membres de l’Union africaine a scanné l’état des lieux politique et sécuritaire du continent.

 L’annonce du retrait le 28 janvier, du Burkina, du Mali et du Niger de cette communauté est aussi un coup dur pour l’institution panafricaine. « L’Union africaine n’a pas été en mesure de trouver des solutions appropriées. Par conséquent, les régimes putschistes du Niger, du Mali et du Burkina Faso ont annoncé leur retrait de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) le 28 janvier », observe à ce titre Gashaw Ayferam, chercheur à l’Institut des affaires étrangères de l’Éthiopie. « Ces départs affectent le processus d’incorporation des États au sein de l’UA »; a-t-il ajouté.

De toute évidence, tout comme la CEDEAO, l’Union africaine se trouve aujourd’hui à la croisée des chemins dans un continent en pleines mutations, qui ambitionne de se réinventer tout en restant ouvert sur le monde.

Rappelons que Mohamed Ould Ghazouani, président Mauritanien est le nouveau président de l’Union Africaine après Azali Assoumani des Comores.

Elise Déné

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