12.000 km à moto: Jour-2 Road to Marrakech avec Julio Bazi
Alors comme je vous le disais, hier après avoir mangé et sorti faire quelques courses, je suis revenu me reposer à l’hôtel.
Vers 23heure Ahmed toque à ma porte et me dit qu’il doit me parler.
J’ouvre, je vois qu’il a le visage super abattu.
Je lui demande qu’est-ce qu’il y’a, il me dit qu’il retourne au Ghana demain pour une urgence administrative côté boulot, donc il pourra pas continuer avec nous.
Sur le coup, l’information m’a abattu complètement, j’étais découragé et triste à l’idée de faire le voyage sans lui alors qu’on le prépare depuis 08 mois maintenant . Puisque dans le groupe, c’est lui je connais bien depuis longtemps, et il facilitait le dialogue souvent avec les autres qui ne parlent que l’anglais quand j’arrivais pas à les faire savoir ce que je veux dire.
Alors comme on y peut rien, je vais devoir me formater à l’idée de continuer ce voyage sans Ahmed. Mais je suis super déçu.
Alors je rentre et je recommence à chercher le sommeil mais rien une fois de plus avec la nouvelle que je venais d’avoir.
Finalement je laisse un message dans notre groupe pour demander l’heure à laquelle ils voudront qu’on bouge demain, et on m’a dit 6heure. Je n’ai même pas discuté alors qu’en temps normal j’aurai aimé qu’on bouge à 5 heure pour profiter de la fraîcheur matinale avant que le soleil monte.
Bon bref, j’ai dormi malgré moi car il le fallait, et à 5 heure j’étais debout pour faire mes bagages. Mais j’ai super bien dormi.
À 6h, tout le monde était prêt et nous avons démarré. Mais avant de continuer j’aimerais dire merci à l’hôtel Lama, situé à Belle ville pour leur bienveillance à notre égard. Le personnel nous a fait bien manger et nous a carrément offert des chambres super spacieuses et confortables à prix super réduit. Merci merci.
Alors départ 6h et ravitaillement en carburant à la sortie de Bobo, direction Orodara. Merci Access-Oil.
Alors nous avons commencé à rouler, l’avancée de la construction de la route était bien car nous avons parcouru plus de 20 km sur du bitume Neuf.
En tout cas chapeau à nos autorités Bourkinabè pour le travail, abattu sur ce tronçon car en novembre passé quand je partais au Mali, la route était complètement impraticable mais là j’ai remarqué une grande avancée.
Alors, après les 20 kilomètres de bitume neuf, nous avons commencé la partie compliquée.
À ce moment, nous avançons très lentement à moins de 40 kilomètres heure à des endroits.
Trop de nids de poule, trop de zones glissantes. C’est le moment où nous redoublant d’efforts car la moindre inattention peut être fatale.
Figurez-vous que nous avons fait deux heures pour Bobo à Orodara, un tronçon de moins de 70 kilomètres. cela témoigne l’état général de la route. A plusieurs reprises, je me suis arrêté pour m’assurer que je n’ai pas pété ma jante avant ma plus grande peur. Alors après Orodara, nous avons vite rallié la frontière, et il était 9h.
Du côté de la gendarmerie, les gendarmes étaient contents de nous voir passer, ils nous ont même offert un rafraîchissement vue qu’on avait déjà super chaud et soif .
Après la gendarmerie, nous sommes arrivés du côté de la police, et là aussi les policiers ont été super coool! Ça été super rapide, mes hôtes ont remis leurs laissez-passer, et nos passeports ont été cachetés, et la route nous a été donnée aussitôt.
Moins de 20 minutes passées à la frontière pour nous trois. Maintenant nous arrivons du côté Malien, et là encore ça été super rapide, Police, Gendarmerie, Douane, nous avons eu nos laissez-passer en moins de 45 minutes et en plus de ça on nous a offert du thé et de quoi se rafraîchir cela montre à quel point la traversée du Mali sera super .
Nos documents en règle, c’est le départ. Je propose qu’on s’arrête à Sikasso pour manger du bon mouton grillé . tchiaaaaa, c’est super tendre mais un peu cher car on a mangé pour 12000 francs CFA. après ça, ravitaillement en carburant et c’est reparti.
La route est super bonne donc l’avancée est intéressante. Mais c’est une route où il faut faire super attention lors des dépassements car il y’a énormément de camions qui empruntent ce tronçon, donc faut faire beaucoup attention. J’ai vécu une expérience où le conducteur m’a dit de passer, c’était lors d’une montée de monticule, comme je voyais pas devant moi, je me suis simplement rangé derrière le camion malgré qu’on me disait que je pouvais passer, figurez-vous que j’ai vu 3 camions venir de face juste 4 secondes après qu’on m’ait dit de passer. Ça aurait été grave si j’avais obéi à ce conducteur, mais je ne lui jète pas la faute car il s’est dit qu’avec ma moto qui est rapide, je pouvais faire le dépassement si j’accélérais sauf que moi j’opte pour une conduite en sécurité, donc je suis pas pressé. Donc faites attention aux différents dépassements quand vous voyagez, que ce soit à moto ou à voiture faites gaffe. La majorité des accidents est causée lors des dépassements ou croisements.
À 16h nous étions à Bamako, maintenant fallait chercher un hôtel où il y’a groupe électrogène en cas de coupure d’électricité, alors sous recommandation de quelques motards on nous a conseillé l’hôtel Millenium du côté de L’ACI 2000. Alors j’y suis allé avec Charles le sud-africain mais Zayn, l’indien, avait déjà fait son Bouking pour le visa malien avec une réservation de l’hôtel Onomo
Alors chacun rentre se reposer car super fatigué … fin de journée
Jours 2
Distance: 560kilometres
Pause: 5
Temps: 10 heure
Difficulté: l’état de la route Bobo-Koloko
Chute: Rien à signaler
Trajet: 5 sur 10
Ps: les Policiers Maliens sont super sympathiques tellement sympa que si tu vas causer avec chacun à chaque arrêt, tu fera 03 jours de route.
Julio Lucrèce Bazi
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