Un opérateur économique burkinabè s’estimant lésé par la justice togolaise appelle les autorités des deux pays au secours

L’opérateur économique burkinabè, Adama Noraogo Sawadogo a appelé mercredi, les autorités burkinabè et togolaise à l’aider à rentrer dans ses droits de 2, 7 milliards de FCFA, face à Togo Terminal (ex filiale de Boloré) qui veut lui verser seulement 6 millions pour un préjudice subi en 2019.

« Je lance un cri de désarroi aux autorités et à tous ceux épris de justice afin que ma cargaison soit dédommagée selon la valeur commerciale réel de son contenu », a déclaré l’opérateur économique burkinabè, Adama Noraogo Sawadogo, par ailleurs directeur de la société « Adam’s Solaire ».

Rappelant les faits, M. Sawadogo, a indiqué que le 25 juillet de 2019, qu’une de ses cargaisons contenant 643 batteries solaires et ondulaires hybrides, acquis à plus de 2 milliards 700 millions FCFA, avait été cabossée au port autonome de Lomé pour défaut de manutention par Togo Terminal SA, appartenant à l’époque au groupe français Bolloré.

Selon l’homme d’affaires, lui et Togo Terminal SA, exploitant du port de Lomé, avaient opté pour un règlement à l’amiable quand ses avocats l’ont signifié que le tribunal de commerce togolais a rendu un verdict le déboutant de toutes ses réclamations.

« Ce qui me déçois, informe le sieur Sawadogo, cette décision indique que j’ai subi un préjudice de 80 mille FCFA alors que le rapport d’un expert commis par la justice togolaise avait conclu que 612 batteries étaient endommagées ».

Ayant interjeté appel de ladite décision, la cour après avis d’une nouvelle expertise qui confirme que « les batteries sont techniquement et commercialement non acceptables », avait condamné Togo Terminal SA à payer 6 millions 120 mille FCFA, une somme que l’opérateur économique jugera « largement en dessous de la valeur de la cargaison ».

Ce nouveau verdict a été attaqué par M. Sawadogo au motif que les juges se sont basés sur la déclaration du transitaire pour déterminer le montant du préjudice alors que l’article 400 du code douanier togolais qui dispose qu’en pareil circonstance, la facture de la marchandise doit être la référence.

L’opérateur économique burkinabè a dit s’être pourvu en cassation.

Mais en attendant, il demande l’aide des autorités burkinabè et togolaises pour résoudre ce problème.

Avec l’Agence d’information du Burkina

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