L’élevage de volaille: passion ou business?

Hamidou Sanon est un jeune éleveur de volaille. il possède 45 têtes de dindes. La ferme de Hamidou Sanon se situe à Kamboinssin non loin de la station Sodigaz. Il exerce ce métier depuis 2022. Il affirme avoir débuté avec trois dindons, dont un mâle et deux femelles.

Hamidou Sanon, éleveur de Dindes

« L’élevage est une passion pour moi. J’ai commencé avec 3 dindes », affirme-t-il. Les difficultés qu’il rencontre dans cette activité sont les maladies, la mortalité et l’accessibilité aux soins. Pour notre entrepreneur, les prix varient en fonction de l’âge et du poids. Une dinde coûte environ 15000 FCFA. «  Nous vendons le minimum à 15 000 FCFA. Le couple est à 40 000 FCFA. Cela varie en fonction de l’âge de la volaille », déclare-t-il.

Les dindes de Hamidou Sanon

La cherté des aliments de la volaille constitue une autre difficulté pour lui. Notre éleveur souligne la hausse des prix des céréales sur le marché actuel, d’où son inquiétude. «Le sac de 50 kg de céréale coûte 17 500 kg . Mes dindons consomment en moyenne un sac de 50 kg de céréales par semaine. A défauts des céréales, ils consomment des grains ou des herbes», renchérit Hamidou Sanon.

Alida Ouédraogo Doamba et son époux font de l’élevage depuis 3 ans. Tout comme Hamidou, Ils pratiquent cette activité chez eux à la maison. Ils possèdent 100 têtes de pintades et 20 têtes de poules.  Le couple dispose d’une couveuse moderne dans laquelle ils mettent les œufs de volaille jusqu’à éclosion de ceux-ci. Les pintadeaux et les poussins vivent à la maison durant une période donnée avant d’être envoyer dans leur ferme. Leur balcon sert de poulailler. Dans ce mini espace aménagé, on y retrouve des pintadeaux, des pigeons, et des poulets. « Nous avons une couveuse. C’est dans la couveuse que nous mettons les œufs de pintades ou de poules. Lorsque les œufs éclosent, nous recueillons les poussins ou les pintadeaux », déclare dame Ouédraogo.

Alida Ouédraogo Doamba dans son poulailler

 Alida Ouédraogo Doamba est professeur de Sciences de la Vie et de la Terre (SVT) dans les collèges et lycées  de la ville de Ouagadougou. L’élevage de volaille est une passion commune pour son mari et elle. Elle explique qu’en dehors de leurs métiers respectifs. « Monsieur et moi ont s’est lancé dans l’élevage de la volaille. D’une part c’est une passion pour lui. Il m’a entrainé dans ça aussi », déclare-t-elle. Comme la plupart des riverains de Ouagadougou, la famille Ouédraogo s’est aussi lancée dans cette activité.

les pintades de la famille Ouédraogo

« Pour le moment on ne s’est pas trop lancé dans la commercialisation. C’est juste un essai. C’est une passion. Nous les utilisons pour notre propre consommation, surtout lors des fêtes », affirme dame Ouédraogo.

Dame Ninoungou Diallo

La famille Ninoungou tout comme le couple Ouédraogo, s’est aussi lancé dans l’élevage de la petite volaille. Depuis un certain temps, la famille fait l’élevage de la volaille et des petits ruminants. La famille Ninoungou dispose d’une cinquantaine de poulets, 13 têtes de chèvres et 4 têtes de moutons. «  c’est depuis 2012 à Dano, que nous avons commencé cette activité.

La commercialisation n’est pas encore leur priorité. «  pour l’instant, c’est pour la consommation familiale. En cas d’évènement, au lieu d’aller acheter, cela nous arrange », dit-elle.

la base cours

Tous espèrent un jour agrandir leur poulailler. L’élevage de la volaille est une activité rentable car plusieurs ménages trouvent leur compte. Les Ouagalais apprécient très bien la chaire de volaille. La viande de poulet ou de pintade se vend très bien. Sa consommation se fait aussi bien pour les grandes occasions en famille, entre amis ou seul.

Ces amoureux de l’élevage rencontrent cependant pas mal de difficultés.  « Les difficultés se trouvent au niveau des différentes maladies des poules. C’est la principale difficulté. Il y’a l’aspect nourriture, car les aliments coûtent très chers.  Ce n’est pas facile», affirment-ils.

Ils encouragent néanmoins toutes les personnes qui souhaitent faire de l’élevage. Ils soulignent néanmoins les difficultés qui peuvent subvenir.

Notons que l’élevage de volaille est l’une des activités les plus rentables du Burkina Faso. Le pays produit en moyenne une quarantaine de millions de têtes de volaille par an, selon les statistiques du ministère des ressources animales de 2021.

Asmaho Tiemtoré et Edith Lydwine Ouédraogo.

Topinfo Plus.

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