FDS burkinabè: de victoire en victoire

Les nouvelles qui nous parviennent de la lutte contre le terrorisme, sont très bonnes. Avec la réorganisation de l’armée, les soldats ont rebattu les cartes. plusieurs embuscades ont été tendues aux terroristes avec réussite.

À Houndé, des terroristes qui tentaient une incursion ont été réprimés, Mardi 22 septembre. Lundi au nord du pays, les terroristes ont également fait face à des soldats burkinabè héroïques qui plus que jamais, ont adopté le mantra « La Patrie ou la mort, nous vaincrons« . Certes il y a encore des pertes humaines à déplorer. Des martyrs tombent au combat mais les soldats témoignent qu’enfin le Burkina Faso a emprunté le bon chemin pour en finir avec les terroristes.

« Aujourd’hui quand il ya une attaque, nous sommes surs que les renforts vont arriver très rapidement alors qu’avant, parfois on nous attaque toute la nuit et c’est seulement le lendemain matin que l’hélicoptère vient juste faire un tour et repartir« , nous confie un soldat qui a passé plusieurs mois au front.

Selon ce soldat, les terroristes fuient le combat. Ils veulent surprendre, taper et repartir vite. Avec le nouveau dispositif ils ne pourront plus fuir tranquillement comme des lâches.

Il faut dire que plusieurs voix ont à maintes reprises demander un meilleur maillage du territoire national. On se rappelle notamment des propos de Boukary kaboré dit le LION qui appelait à multiplier les régions militaires. Un avis qui a rencontré visiblement l’assentiment du capitaine Ibrahim Traoré. Il se murmure que le Président du Faso, s’est montré également très ouvert aux propositions de personnes ressources comme le Colonel Auguste Denise Barry.

Aussi, les partenariats avec le Togo et le Mali vont permettre une meilleure coordination de la lutte contre les terroristes. Désormais les soldats burkinabè poursuivront les terroristes même s’ils traversent les frontières de ces deux pays voisins. il en va de même également pour les soldats togolais et maliens qui pourront poursuivre les terroristes au delà de la frontière burkinabè. ce type d’accord devrait se multiplier avec les autres pays voisins du Burkina, notamment le Niger.

De l’avis de plusieurs officiers et sous officiers burkinabè, le pays n’a pas besoin de force étrangère pour vaincre le terrorisme. L’appui dont le Burkina Faso a besoin, est un appui matériel, en armes de pointe et systèmes de renseignements. Et comment le Premier ministre burkinabè Me Kyelem de Tambela l’a récemment sous-entendu lors de son oral devant le parlement, plusieurs soldats sont convaincus que les terroristes bénéficient de l’appui de certaines forces étrangères qui se disent souvent alliés du Burkina Faso.

« Pendant que nous sommes dans notre base, nous pouvons parfois apercevoir un hélicoptère d’un certain pays (Nous tairons le nom pour des raisons évidentes) qui vole à basse altitude et qui se pose dans les fourrés avant de re-decoller quelques minutes après. Le temps pour nous d’arriver sur les lieux, il n ‘ y a plus personne. Qu’est ce que l’hélicoptère est venu faire ou livrer? et à qui? se demande un soldat.

Le prochain axe important dans la lutte contre le terrorisme, après le recrutement massif de soldats et de volontaires pour la défense de la Patrie, est la clarification des partenariats avec des accords gagnant-gagnant dont les termes sont bien clairs car un partenaire venu aider pour lutter contre le terrorisme, ne saurait faire ami-ami avec ces mêmes terroristes.

Emmanuel Yaméogo

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