« Nous voulons une nouvelle constitution »

La grande mobilisation populaire de la coordination des Organisation de la Société Civile du Burkina Faso s’est ténue ce vendredi 29 septembre 2023 à la place de la révolution. L’objectif de ce rassemblement est de soutenir la transition burkinabè : une nouvelle constitution pour une nouvelle génération.

En plus de la menace terroriste, le Burkina Faso était en chute libre depuis plusieurs années tant bien dans ses aspects juridiques que dans l’administration publique. Le porte-parole de l’OSC, Ghislain Dabiré montre son mécontentement face à la situation de ces derniers mois.  « Nous assistons à des actes de trahison grave vis-à-vis de notre nation et ce visant même à mettre à mal le processus de notre révolution ». Il invite tous les dignes fils et filles de la nation à une vigilance maximale.

Ayant fait l’objet de plusieurs analyses avant l’arrivée du Capitaine Ibrahim TRAORE, les résultats sur la question du terrorisme ont montré le délaissement de plusieurs régions qui résulte de l’application inégale de la loi. Une chose qui met à mal le vivre ensemble.

Le peuple burkinabè a décidé à la suite de ce constat de prendre les choses en main en commençant par le changement du socle juridique de la nation qu’est la constitution actuelle du Burkina Faso.

Ils se sont rassemblés en ce jour afin de réclamer une constitution a la burkinabè.  « Nous sommes tous témoins de l’échec de notre constitution et ses lacunes dans le cadre des relations internationales. La non prise en compte des réalités burkinabè, le non-respect de certaines valeurs constitutionnelles telles que le respect strict du principe cardinal de la séparation des pouvoirs au bénéfice de certains pouvoirs politique en place. » a affirme Dabiré Ghislain, porte-parole de la coordination des OSC

La coordination des OSC du Burkina appellent à l’union sacrée afin que le président de la transition Ibrahim TRAORE puisse entamer le processus de changement de la constitution actuelle.

Plusieurs personnalités se sont donnés rendez-vous à cet évènement pour exprimer leur mécontentement. Des chefs religieux, musulmans, et coutumiers ainsi que des autorités administratives étaient présentes.

« Nous sommes là ce matin pour réclamer la modification de la constitution, nous savons tous que notre président est un révolutionnaire. Donc si nous voulons que le président poursuive sa mission il faudra qu’on change la constitution », a affirmé Adama Compaoré, président de Faso Lagem Taaba.

Mahamadi Sawadogo, président de Amitie Burkina-Russie

Mahamadi Sawadogo, président d’Amitié Burkina-Russie continue dans la même lancée « Nous sommes présents actuellement à la place de la révolution pour inciter l’autorité actuelle à aller à une nouvelle constitution. Une constitution qui répond aux aspirations du peuple ».

De nombreux manifestants étaient présents pour apporter leur soutien à cet évènement. Ils disent non à l’ancienne constitution, oui à la nouvelle constitution.

Claire Hélène Sia

Edith Lydwine Ouédraogo

Topinfo Plus.

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